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il n’a oublié que les injures et les sottises passées. Il ne m’ est pas permis de douter que je ne finise ici mes affaires heureusement et promptrment. Les formas que l’Empereur respecte, l’on seules obligé de me donner une preuve de sa générosité, avant celle de sa justice. Car j’ai reçu au moment de mon elargissement le don de mille âmes et le sequestre de mes terres n’est pas encore levé. Je ne pouvais point l’opinion, ou respect à me refuser obstinément à ce don sans manquer à la reconnaissance. Indépendamment des affaires ma santé exige aussi que je m’arrête ici une quinzaine de jours. Mon idée est de me rendre en droiture à Berlin, pour y solliciter la restauration de mes terres, mais je te donnerai sur tout cela des informations ultérieures détaillées, et précises. Je reviens à tout ce qui louche beacoup plus mon coeur. L’Empereur a traité Kościuszko tout aussi généreusement que moi. Ce dernier m’a dit, que n’ayant pas une Krysia, il s’exile en Amérique. Tous les Polonais, sans exeption, et le nombre en monte jusqu’à seize milles, sont déjà delivrés. Je crois que la suite du reigne de ce Prince ressemblera au debut, et je pense qu’il a fait d’avance le journal de son reigne. Les sensations du bonheur dont je jouis depuis trois jours ont influé sur mes nerfs, mais sans aucun incident facheux: ma santé va bien et ne peut qu’ aller mieux: mes parents et presque touts les compatriotes présents ici, m’ont temoigné leur sollicitude d’une manière très active, du moment qu’ ils ont vû les circonstances probables. Mais je dois mon