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Dla chrześcijan prawdą ontyczną jest Chrystus. Wszystkie inne prawdy są prawdziwe, o ile uczestniczą w prawdzie Słowa. To, co jest prawdą przyrodzoną, jest tym samym prawdą chrześcijańską. Wiara więc kieruje nas do rozumowego poznawania prawdy, a więc do filozofii[1].
Filozofia pyta, czym są rzeczy. Platon odpowiedział, że są tym, co je konstytuuje. A konstytuują je idee, bytujące poza rzeczami. Racją bytu, tym co spaja rzecz wewnętrznie, jest idea, nie będąca jednak w rzeczy. Teza ta bardzo interesowała tych, dla których byt otrzymał istnienie z zewnątrz, był stworzony[2].
Rzecz według Platona, to po prostu, jak mówi Cruz Hernandez, tęsknota za jednością.
Z takiej metafizyki wynika sprawa partycypacji. Rzeczy mają taki byt, który partycypuje w bycie idei. Neoplatonicy właśnie podjęli ten problem[3].
Platon więc, ani neoplatończycy nie wytłumaczyli, czym jest rzecz. Uczynił to Arystoteles. Bytem jest wszystko. Wszystkie cechy w pełni zawiera byt boski. Aby jednak rzeczy nie były odbiciem bytu boskiego, jak to było u Platona, Arystoteles ustala analogiczność bytu. Wszystko

    autres penseurs chrétiens, ni des penseurs musulmans ou juifs [...]. On ne peut pas comprendre un seul mot de ces trois pensées chrétienne, juive et islamique, si on oublie ce fait essentiel qu'elles ont reçu la philosophie d'après les supposés de leur foi. M. Cruz Hernandez, op. cit., s. 12-13.

  1. Pour les chrétiens [...] le Christ est la Vérité, avec une majuscule; tout ce qui est vérité, avec une minuscule, est vrai seulement pour autant qu'il participe de cette Vérité suprême. Tout ce qui est vérité naturelle, pour cette même raison, est déjà vérité chrétienne. C'est notre foi même qui nous entraîne à la connaissance rationnelle, à la philosophie, M. Cruz Hernandez, op. cit., s. 13.
  2. Pour Platon le problème fondamental de la philosophie c'est de connaître, la raison dernière des choses, c'est-à-dire, les idées, car être signifie consister, et les choses consistent dans leur idée [...]. Les idées sont les essences des choses; ce qui proprement les constitue (ontos on). De cette position va naître le premier type d'une métaphysique pure qui soit possible: la métaphysique essentialiste [...]. Cette métaphysique place les essences au-delà des choses et elle fait de ces essences le seul être authentique. Le visage sublime de cette philosophie a frappé — et frappe encore — toute pensée philosophique engagée dans une notion de l'être conditionnée par le problème de la création. M. Cruz Hernandez, op. cit., s. 11.
  3. En parlant des choses nous nous limitons à décrire ce dont elles sont faites: leur idée [...] la philosophie cherche au-delà du monde; les choses mêmes sont un pur désir d'unité et d'être [...]. Mais la cohérence interne et la force logique de la philosophie platonicienne n'étaient atteintes qu'en faisant naître de nouveaux problèmes, dont le premier d'entre eux était celui de la participation de l'être; les choses possèdent l'être pour participer de l'être des idées. Mais Platon ne nous a jamais éclairci le mode de cette participation, et ce problème ne sera repris que par les néoplatoniciens. M. Cruz Hernandez, op. cit., s. 11.