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jest bytem, ale bytowość realną i osobną nadaje każdemu bytowi jego substancjalność[1].
Uczeni syryjscy i aleksandryjscy przejmują te akcenty, stawiane przez Arystotelesa. Z ich syntezy czerpią neoplatończycy, a od nich z poprawkami myśliciele chrześcijańscy[2].
Poglądy filozofów i poglądy myślicieli religijnych świata chrześcijańskiego, żydowskiego, a także muzułmańskiego, wyznaczają dla czasów Anzelma właśnie nową teorię bytu. Byt jest czymś, co przeciwstawia się nicości, co jest rezultatem aktu stwórczego Boga, co jest więc darem Boga. Bytowość, to nie jest więc należna rzeczom właściwość. To jest dar, dany rzeczy stworzonej, a więc przeciwstawionej nicości. Taką formułą filozoficzną wyrażone jest przekonanie uczonych, już zresztą objawione w księdze Genesis, że tylko Bóg jest bytem w dosłownym znaczeniu, bytem wiecznym i absolutnym, sam z siebie. Inne byty są wyprowadzone z nicości aktem wolnej woli Boga. Tym samym są darem Boga[3].

W teorii tej dają się znaleźć wszystkie elementy referowanych tu stanowisk. Byt jest czymś, co istnieje. To czym jest, jest w nim (Arystoteles),

  1. Aristote [...] a développé la vieille idée éléatique de l'être; l'être est un immuable, éternel, etc., comme celui des êtres mathémathiques, mais il doit être aussi séparé et concret, comme celui des choses du monde sensible; un être qui allie toutes ces qualités d'une façon absolue, sera l'être divin (to theion). Cependant, pour que les choses concrètes ne restent pas abandonnée au pur devenir du monde sensible platonicien, Aristote fait alors la découverte du sens analogique d'être le terme être s'emploie de plusieurs manières, ainsi il pourra être en même temps un et multiple, selon le point de vue d'où nous le regardons. Et ce qui donne auxchoses une entité réelle, c'est l'être en tant que substance (ousia), c'est-à-dire la propriété radiale des choses; celles-ci ne consistent pas dans leurs essences, mais elles subsistent par leurs substances. De cette position on pourra toujours partir vers une deuxième philosophie pure; la philosophie substantialiste. M. Cruz Hernandez, op. cit., s. 11-12.
  2. Le corpus aristotelicum ne représente pas une position philosophique tout à fait substantialiste, car il y reste encore des doctrines platoniciennes suffisantes pour modérer le substantialisme et pour permettre aux penseurs néoplatoniciens d'éprouver la synthèse, comme feront les commentateurs des écoles de Syrie et d'Alexandrie. Mais même dès son origine, le néoplatonisme était déjà une philosophie syncrétique, à laquelle il a fallue très peu de modification pour pouvoir être utilisée par les premiers penseurs chrétiens. M. Cruz Hernandez, op. cit., s. 12.
  3. Sur tous les penseurs qui ont vécu, de quelque façon que ce soit, le bilan des concptions du monde juif, chrétien ou islamique, a rayonné un nouveau sens le l'être: l'être comme ce qui est opposé au néant, c'est-à-dire, l'être comme le résultat de l'acte décisif de la création. La Genèse, qui dans ce problème est la source commune des juifs, des chrétiens et des musulmans, est très claire: Dieu seul est proprement l'être, par soi-même, depuis toujours et d'une façon absolue; ce que nous appelons des „êtres" est simplement ce qui jaillit du néant à cause d'un acte libre de la volonté divine. Par conséquent, l'être est un don de Dieu et non pas une propriété essentielle des choses. M. Cruz Hernandez, op. cit., s. 10.