Strona:Józef Milewski - Zagadnienie narodowej polityki.pdf/135

Ta strona została przepisana.

Owa doktryna władzy stawia rzecz tak, jak gdyby zrzeczenie się władzy było końcem politycznego działania, negacyą politycznego czynu. A przecież właśnie w epoce parlamentaryzmu podanie się do dymisyi jest nieraz aktem wysoce politycznym, obowiązkiem, gdy chwilowa większość czy najwyższy czynnik decydujący jest przeszkodą w realizacyi dobrego, pcha na złe tory; może stać się nawet wielką zasługą, bo może ratować przyszłość, jawnie zwracając się przeciw złemu, jakie się dzieje i planuje[1]. Wolno

    ciale, Paris 1910, str. 18: »La nation… c'est une personne vivante et perpetuelle, qui a un corps organisé à conserver et á dèvelopper, qui a des traditions à sauvegarder, des droits et devoirs séculares, des richesses morales et matérielles à défendre contre la passion ou l'intérêt du moment, contre la volonté même de la majorité présente. Car l'intérêt actuel peut, encore plus pour un peuple que pour un individu, se trouver en contradiction aves l'intérêt futur, surtout aves le devoir éternel. La vraie volonté nationale n'est pas seulement celle du plus grand nombre d'individus dans le moment qui passe; elle est composée d'encore plus d'hommes à naitre que d'hommes déjà nés. Aussi le devoir essentiel est-il de réserver partout l'avenir, de ne jamais le laisser à la disposition… d'un homme, d'une caste, d'une classe ou d'une majorité«.

  1. Omawiając współczesne przesilenie moralne i rozstrój polityczny we Francyi, pisze Deherme, La crise sociale, Paris 1910, str. 315: »En dehors des partis inaugurons le grand pouvoir spirituel qui assume d'organiser et de dirigier l'opinion publique et pour cela d'abord acceptons franchement les conditions de désinteressement entier que cette mission impose… Ne laissons pas à la seule démagogie le prestife de l'amour social. De toutes parts, à l'anarchie qui détruit opposons l' action positive qui construit… Ceux qui se voueront à cette tâche austère ne seront jamais nombreux, car il faut renoncer décidément aux succès ordinaires qui se marquent par les acclamations, les places, les distinctions et l'argent. Il n'importe; ce sont quelques justes seulement qui sauvent les cités maudites. Pour être de ces justes, ou plutôt de ces sages, il faut que notre vie soit une prière constante, nous voulons dire une vie vraie dont chaque acte