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one i rozwijają, utrwalają stopniowo; w pierwotnym typie społeczeństwa ma już człowiek wszystkie te same kategorye potrzeb, które znajdujemy na wyższych stopniach uspołecznieniach i cywilizacyi, objawiają się one tam dopiero w zarodku, ale już istnieją[1]. Zgodnie z ogólną właściwością potrzeb ludzkich rozwijają się one stopniowo, wzrastają w swem życiowem znaczeniu, zakresie, ilości, jakości, a sposób zaspakajania potrzeb nabiera tradycyjnego znaczenia, wytwarza nowy węzeł swojskości, nabiera pewnego rodzimego uroku.

Mimo szeregu różnych potrzeb, zajmuje długi czas

  1. Podobnie pisze Guillaume de Greef, La structure générale des societés, 1908, tom I, str. 64: »Une deuxième loi, constante et nécessaire, de tout agrégat social est que l'apparition du phénoméne dit Société implique la production spontanée de la série entière des phénoménes ou propriétés propres à la matière sociale: propriétés économiques, génésiques, esthétiques, scientifiques, éthiques, juridiques et politiques. Toute société, même la plus rudimentaire, même restreinte à l'object le plus special, manifeste par le seul fait de sa formation comme agrégat, ces sept classes de propriétés. Cela est incontestable pour les deux premières, nulle part, ni chez les populations préhistoriques, ni chez les populations inférieures, actuelles ou éteintes, nous ne voyons se vérifier l'hypothèse de l'individu humain se nourrissant exclusivement par ses efforts isolés, et se reproduisant sans rapports sexuels au moins intermittents. Partout également nous observons certaines manifestations physiophychiques en rapport avec le succès obtenu ou les insuccès subis dans la vie militaire, économique ou génésique, une certaine tendance à manifester les joies et les douleurs, et même à les regler, à embellir soit l'habitat et les instruments de travail et de lutte soit la personne humaine elle-même; partout les rapports aves le milieu interne et externe donnent naissance à certaines connaissances, au moins empiriques, vraies ou fausses… qui servent plus ou moins à la conduite du groupe, se précisent en moeurs collectives entrainant une approbation ou un blême et, dans certaines circonstances un appui ou une réppresion également collectifs; partout enfin l'ensemble de l'aggregat subit une direction générale, consciente ou non, organiséw ou diffuse, fût-elle determinée uniquement par les necessités internes et externes les plus générales«.