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ale gdzie chrześcijańska idea równości wobec Boga w konsekwencyi swej wytworzyła zasadę równości wobec prawa. Cała ludność tworzy dziś przedmiot trudności i troski politycznej, a ludność ta w naszych czasach to nie szczep mały, naokół jednego miasta osiadły, lecz to przeważnie rzesze wielomilionowe, a rzesze te nietylko mają przyznaną równość wobec prawa, ale mają legalny i faktyczny wpływ i głos w sprawach politycznych. Trudność ich położenia, ciężkie warunki pracy i bytu każą im szukać poprawy tychże, apelują o nią do władzy publicznej, a obiecanki agitatorów nieraz błędnie ten apel do władzy wskazują, jako jedyną drogę poprawy. Fakta te wpłynęły na ilościowy i jakościowy wzrost zakresu i trudności zadań politycznych^[1].

Zadania te jednak nigdy nie były łatwemi. Przepadały szczepy i ludy, które nie sprostały tej pracy. Bo wszędzie było zadaniem politycznem stworzenie organizacyi, zapewniającej byt i rozwój ludu, ujmującej jego wolę i siłę.

↑ Omawiając współczesną trudność politycznych zagadnień, pisze Ch. Benoist, La politique, str. 201: »Tout le secret de la politique est, comme science, de n'oublier aucune des vies dont est faite la vie nationale; comme art, de n'en laisser sacrifier aucune et de tenir constamment la loi dans un rapport exact avec la vie… La vie sociale s'étant prodigieusement compliquée, le gouvernement des hommes exige, de notre temps, des connaissances beaucop plus vastes qu'il n'en avait jamais demandé; avant d'essayer de gouverner, si l'on ne veut pas se conduire et conduire l'Etat en aveugle, il faut commencer par apprendre et tâcher de savoir à fond ce qu'est la matière gouvernable. Avant on l'aura appris il faudra comparer la matière du gouvernement aux outils de gouvernement, ou bien toute cette vie, ces fonctions à ces organes et prendre garde à ne pas continuer d'appliquer à une société très complexe que les siècles ont transformée et que chaque jour modifie, un appareil très simple qui ne s'y adapte plus. Do ce point de vue, la politique, loin qu'elle ne soit qu'un métier, est devenue plus qu'un art et même plus qu'une science; elle est ou devrait être une philosophie«.

[1] Omawiając współczesną trudność politycznych zagadnień, pisze Ch. Benoist, La politique, str. 201: »Tout le secret de la politique est, comme science, de n'oublier aucune des vies dont est faite la vie nationale; comme art, de n'en laisser sacrifier aucune et de tenir constamment la loi dans un rapport exact avec la vie… La vie sociale s'étant prodigieusement compliquée, le gouvernement des hommes exige, de notre temps, des connaissances beaucop plus vastes qu'il n'en avait jamais demandé; avant d'essayer de gouverner, si l'on ne veut pas se conduire et conduire l'Etat en aveugle, il faut commencer par apprendre et tâcher de savoir à fond ce qu'est la matière gouvernable. Avant on l'aura appris il faudra comparer la matière du gouvernement aux outils de gouvernement, ou bien toute cette vie, ces fonctions à ces organes et prendre garde à ne pas continuer d'appliquer à une société très complexe que les siècles ont transformée et que chaque jour modifie, un appareil très simple qui ne s'y adapte plus. Do ce point de vue, la politique, loin qu'elle ne soit qu'un métier, est devenue plus qu'un art et même plus qu'une science; elle est ou devrait être une philosophie«.

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