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trouver avant Thomas d’Aquin d’explication et de norme qui soit plus réaliste.

Problèmes spéciaux.

A côté de sa conception générale de la réalité, que l’on peut appeler en métaphysique générale qui s’étend à tous les êtres, Richard a encore étudié beaucoup de problèmes spéciaux qui précisent cette conception générale. Par ces problèmes spéciaux une place à part revient à l’analyse de la structure interne des êtres, distribués en quatre catégories: les êtres matériels, l’homme, les anges, Dieu.
Dans l’être matériel il faut distinguer d’après Richard la matière, la forme et la nature. Ces trois éléments sont connus par les sens. Toutefois pour une connaissance exhaustive de la nature le concours de l’intelligence est requis. En exprimant ces éléments en termes de la philosophie aristotélicienne et thomiste, on peut dire que la matière dans le système de Richard correspond presque à ce même élément chez Thomas.
Il faut cependant remarquer que pour Richard comme pour Hugues, la matière „première” est plutôt connue comme existante antérieurement au composé. La forme remplit dans le système de Richard le rôle de l’étendue de la philosophie aristotélicienne et thomiste. Tandis que la «nature» est l’équivalant de la forme substantielle.
L’homme a sa place moyenne entre les animaux et les esprits. Il est à la fois animalis et spiritualis. Sa propre animalité est pour lui l’objet d’une perception immédiate. Sa spiritualité ne se découvre à lui qu’en relation avec un objet spirituel de connaissance et d’appétition. Ces deux éléments sont irréductibles. L’élément principal c’est l’âme, qui régit le corps par l’esprit. L’esprit qui est intellect et volonté, remplit la substance de l’âme. Le corps d’après Richard est quelque chose d’important, il n’a pas une prison, mais il est appelé quasi tabernaculum, indispensable habitation de l’âme. Comme tel il est enveloppé dans l’état de sanctification et prend une part active à la contemplation.